Les récent événements ayant eu lieu au Japon ont permis de mettre au jour des failles dans la prise en compte des risques liés aux Centrales Nucléaire. Qu'en est-il à Belleville sur Loire ? Que se passerait-il en cas de tremblement de terre ?Le risque sismique a été pris en compte dès la conception de la centrale de Belleville. D’après les niveaux retenus, la centrale peut résister à un séisme de magnitude de 4,9 sur l’échelle de Richter : c’est 2 fois le niveau du plus grave séisme connu dans la région sur les 1000 dernières années (séisme pris en compte : 1579 dans la région de St Amand Montrond). La centrale de Belleville est équipée d’un système de détection et d’enregistrement des séismes qui permet de détecter toute vibration sismique sur le site. Travaux de renforcement des installationDe nombreux renforcements ont été mis en place ces dernières années à la centrale de Belleville. Quelques exemples :
L’ASN contrôle régulièrement ces dispositifs et EDF réalise des améliorations de ses installations sur la base de ses recommandations. Surveillance des installationsEn phase d’exploitation, les installations font l’objet d’une surveillance permanente vis-à-vis des situations de séisme. Cette surveillance est assurée par des capteurs qui permettent de détecter la moindre vibration sur le site. Ces systèmes sont reliés à la salle de commande de la tranche afin de prendre immédiatement les mesures nécessaires. Situés dans le bâtiment réacteur, dans les bâtiments des auxiliaires nucléaires, en salle de commande et en extérieur, ces capteurs ont des caractéristiques techniques fixées par des préconisations réglementaires. En cas d'inondation ?Différentes protections existent : Les protections ceinturantes
Objectif : limiter les entrées d’eau sur le site pour permettre une meilleure accessibilité. Les protections volumétrique :
Objectif : Garantir le repli et le maintien à l’état sûr des tranches en cas d’inondation du site. | Ce qu’il faut retenir pour Belleville A la crue historique de 1856 à 7 000 m3/sec, on ajoute : – La rupture du barrage hydraulique de Villerest près de Roanne – Les conditions de « tempêtes » type 1999 avec l’incident du CNPE du Blayais – La majoration de calcul soit 14 200 m3/sec |
![]() | Quelles ont les actions possibles en cas de sécheresse ?La centrale de Belleville peut être amenée à faire face à deux facteurs :
Les acteurs de l'étiageLa stratégie publique de soutien d’étiage : Quelles sont les garanties d’une alimentation électrique constante pour faire fonctionner les réacteurs ?La centrale dispose de cinq sources d’alimentation électrique. Une seule suffit pour garantir le fonctionnement des matériels de sûreté La Centrale de Belleville est-elle protégée en cas de chute d’un avion ?A l’époque de la conception de la centrale de Belleville (mise en service en 1988), ce paramètre n’était pas pris en compte, seul, les avions de l’aérodrome de Cosne ont été prévus en cas d’accident. |
Quelles sont les protections en cas d’intrusion ?Plusieurs points de contrôle existent avant d’accéder au réacteur. Les militants de Greenpeace sont parvenus par deux fois à pénétrer à l’intérieur de l’enceinte du CNPE. | La mission de ces PSPG, également formés aux risques nucléaires, est de prévenir les intrusions ainsi que les actes terroristes et de malveillance. Ils assurent une surveillance continue des centrales et de leurs abords et doivent être en mesure d’intervenir très rapidement en cas de problème. Un PSPG constitue le premier cercle de protection d’une centrale. En cas de besoin, il peut avoir recours au groupement départemental de gendarmerie, voire, si la situation l’exige, à l’équipe d’alerte du GIGN, qui, fort d’une trentaine d’hommes, peut intervenir en moins de deux heures sur site nucléaire visé par une attaque. |